Marchandisage

Double chance pour les STS2, qui ont pu profiter d’un mercredi 16 octobre ensoleillé en plus de déambuler dans un cadre merveilleux en début d’après-midi : le quartier historique du Marais.

 

Aujourd’hui, notre sortie des STS2 sur la rue des Francs Bourgeois à St. Paul a offert une occasion précieuse d’analyser divers aspects du marchandisage, des facteurs d’ambiance et des PLV dans des boutiques haut de gamme. Chaque groupe s’est vu attribuer une marque à analyser, ce qui nous a permis de découvrir des univers très distincts.

Notre première étape fut la boutique Penhaligon’s, parfumeur officiel de la Famille Royale d’Angleterre. En arrivant, la vitrine élégante, mais discrète, capte immédiatement l’attention avec ses flacons luxueux alignés de manière ordonnée. Les PLV sont subtiles mais efficaces, rappelant l’histoire et l’exclusivité de la marque. L’ambiance à l’intérieur est raffinée, avec une lumière tamisée qui met en valeur les parfums sans être trop agressive. Tout y respire le luxe et la tradition.

Ensuite, nous avons visité Aesop, une marque connue pour son design minimaliste et atypique. Ici, le décor fait de bois naturel apporte une ambiance chaleureuse et organique. Contrairement à Penhaligon’s, la PLV est très épurée, presque inexistante. Le merchandising repose sur la mise en avant des produits dans un cadre harmonieux et simple, ce qui reflète parfaitement l’éthique de la marque. C’était une expérience sensorielle où chaque détail du décor semblait conçu pour apaiser.

 

Pour terminer, nous avons découvert la toute nouvelle boutique Balmain Parfums, ouverte il y a seulement deux semaines. L’espace est moderne et épuré, avec des vitrines qui mettent en valeur les derniers parfums de la marque. Les PLV sont plus visibles ici, avec des affichages audacieux qui soulignent l’innovation et l’exclusivité de Balmain. Le design intérieur combine des éléments métalliques et des tons neutres pour une esthétique contemporaine.

Au cours de cette journée, nous avons également échangé avec les vendeurs de chaque boutique, qui ont partagé avec enthousiasme leur parcours professionnel. Ces discussions ont renforcé notre motivation dans notre formation, nous donnant un aperçu direct des carrières possibles dans le domaine du luxe et de la vente.

Cette sortie a non seulement été instructive mais aussi inspirante, nous permettant de mieux comprendre l’importance du détail dans la présentation d’une marque et son interaction avec les clients.

Razan El Sayed pour la classe des STS2.

Dans le cadre de leur cours de communication de seconde année, la classe a eu pour devoir d’étudier le marchandisage des boutiques de la rue des Francs-Bourgeois. Les techniques de marchandisage sont apparues au développement de la vente en libre-service ; on se doit de guider le client pour le pousser à l’achat.

La vieille rue des Francs-Bourgeois regorge de beauté, entre les hôtels particuliers et les enseignes présentes. Ces dernières concernent notre monde ; celui des métiers de l’Esthétique-Cosmétique-Parfumerie.

Des grandes marques telles que Guerlain et Chanel, des parfumeries de niche comme Bon Parfumeur ou Dyptique, sans oublier les dermo-cosmétiques principalement représentés par Caudalie et Aesop, ainsi que le domaine du maquillage avec des noms connus comme Mac.

En clair, la rue des Francs-Bourgeois est élégante et s’adonne à l’univers de la beauté dans un environnement représentatif du chic à la française, avec une touche cosmopolite ; nous notons en effet la présence importante de touristes tout au long de l’année.

Notre travail devait mettre en avant la stratégie de marchandisage de certaines des boutiques pertinentes pour le BTS. Tout d’abord, il fallait analyser l’extérieur ; y a-t-il des vitrines, comment sont-elles construites et quelle est leur utilité ? La vitrine est le premier contact visuel entre l’entreprise et le prospect, elle se doit de mettre en avant un produit ou service clé. Une nouveauté, un élément star de la marque, une offre exclusive,…

Par la suite, pénétrer dans l’enceinte peut nous permettre de mettre en lumière les aménagements choisis dans chaque boutique. Les produits sont-ils disposés sur des étagères ? Comment sont-ils triés ? Quelles sont les informations transmises explicitement : grille tarifaire, signalétique (en français et/ou en anglais),…?

Au-delà du caractère matériel, le marchandisage se prête également au marketing sensoriel. L’utilisation de la musique, les expériences olfactives, des couleurs qui transmettent l’image de la marque, la possibilité de toucher et tester les produits (présence d’îlots, notamment), des lumières tamisées ou intenses… L’expérience client est un enjeu majeur ; il faut le convaincre et le persuader à travers des caractéristiques techniques mais également émotionnelles.

Pour finir, les personnes employées. Leur rôle est primordial : elles se doivent d’être disponibles et de conseiller la clientèle. Elles peuvent également promulguer des soins ou des diagnostics de peau. L’aspect humain est important au même titre que la pièce dans laquelle on se trouve.

En conclusion, cette sortie fut riche et pleine de sens. Nous avons pu découvrir les particularités des différentes boutiques ainsi que leurs façons d’appréhender le marchandisage. Chaque boutique est unique et s’accorde à son emplacement, à sa clientèle et à son image de marque. Entrer dans une boutique équivaut à entrer dans un milieu qui a été calculé et façonné de façon à maximiser la vente et la fidélisation de la clientèle.

La classe STS2